lundi 4 avril 2016

un des textes de frenchpoetry.tumblr.com


J'ai menti. Quand j'ai dit que je serais toujours un peu amoureuse de toi, qu'une partie de moi t'aimerait toujours quoi qu'il arrive. J'ai menti, ce n'est pas vrai, je ne t'aime plus, tu m'as dégoûtée de l'amour alors je ne t'aime plus, toi. Je ne sais pas si j'aurai préféré que notre fin se passe autrement. Je crois que c'est juste impossible quand j'y pense. Tu es qu'un connard et tu m'as quittée comme une malpropre. Je crois que ça m'a permis d'ouvrir les yeux sur toi. C'est triste. J'aurai préféré que tu me respectes, que tu viennes me parler en face pour me dire tout ce que tu avais à me dire. Tu n'as jamais eu les couilles d'assumer tes propos, tu n'as jamais eu les couilles de dire ce que tu avais à dire en me regardant dans les yeux. C'est le seul truc que je regrette, que tu n'aies pas assumé. Tu n'es même pas parti, tu as fui comme un lâche et tu as tout abandonné sur le chemin sans chercher à comprendre. Tu t'es trouvé une excuse, une occasion et tu as sauté dessus pour me lâcher. Tu as attendu l'opportunité pour te tirer. Et tu es parti. Tu n'as jamais dit pourquoi réellement. Parce que tu sais que ton excuse est pourrie, même pas valable et fausse à tous les niveaux. Alors oui, j'ai menti, mais je crois que c'est ta faute. Si tu avais décidé de te pointer devant ma porte comme un adulte pour me dire pourquoi tu me quittais, peut-être que je t'aimerai toujours et peut-être que, dans des dizaines d'années, je t'aurai toujours aimé aussi. Si tu avais décidé de me donner la vraie raison de ton départ au lieu d'avoir attendu d'avoir une excuse que l'on sait tous les deux ridicule, en me regardant droit dans les yeux, peut-être que mon amour pour toi ne se serait pas éteint et serait rester caché au fond de moi. Si tu avais assumé, si tu t'étais pas comportée comme un lâche, un connard de première, je ne serais pas là à écrire que j'ai menti. Je trouve ça triste, on avait une belle histoire, on partageait des trucs, je t'ai avoué des choses que je n'avais jamais dites à quelqu'un, je te faisais confiance ; tu es juste parti comme une enflure et tu as gâché une histoire de plus d'un an qui, malgré les failles, les disputes et les mauvais moments, comptait beaucoup pour moi, m'avait fait grandir et ouvert les yeux sur ce qu'était vraiment l'amour. Déception. Tu vis ta vie sans même te rendre compte qu'après tout ce temps, j'ai besoin des réelles explications. Pas pour passer à autre chose, simplement pour savoir. Je mérite de savoir pourquoi tu es parti. Je ne veux pas de ton excuse pourrie parce que tu sais comme quoi qu'elle est fausse. C'était une excuse facile, pas la vraie. Alors si un jour une paire de couilles se met pousser dans ton pantalon, je serais là. À une seule condition : que tu me regardes dans les yeux lorsque tu me donneras les raisons de ton départ. Je ne veux pas d'un message tout pourri, te cacher derrière la nouvelle technologie serait encore plus lâche. Je veux une réaction d'adulte, une vraie excuse, des mots sincères. Qui sait, peut-être que je regretterai d'avoir écrit ce texte parce que je me rendrais compte à ce moment là que je ne t'ai pas menti. Peut-être t'aimerai-je toujours ? Peut-être suffit-il de la vérité pour que mon amour infini pour toi, du moins ce qu'il en reste, revienne à la surface. Simplement un peu, pour ne plus à avoir regretté de t'avoir confié ma vie pendant plus d'un an.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire