dimanche 31 mars 2019

Éviter les déchets textiles : transformer mes T-shirts en couverture courtepointe (2)


Bonjour à tous !

Voici le résultat de couverture que nous avons faite et ouiiii... j’ai oublié de mentionner une grande surface matérielle : le grand ancien voile que j’ai acheté il y a 6 ans et puis je me suis rendue compte que ce voile est trop lourd pour moi.


La plupart de ces matériels sont obtenus de tout ce que j'ai acheté ou tout ce que l'on m'a donné. Je suis vraiment désolée d'avoir fait cela mais, après certains temps, je ne veux plus encombrer ma maison.

Au cas où il y a quelque chose à ajouter moi-même sur cette couverture, je vais reprendre la photo, encore une fois.




@naragrandis

mercredi 13 mars 2019

Être (presque) zéro déchet : mon premier pas


Bonjour tout le monde !

J’aimerais partager mon expérience de produire moins de déchets, mais je me concentre ici aux sacs plastiques. Personnellement, on ne peut pas être 100% zéro déchet parce qu’à chaque fois qu’on fait quelque chose, on fait toujours de déchets, soit peu, soit beaucoup. J’ai connu le zéro déchet à partir de mi-2018, même si je n’avais pas encore VRAIMENT adopté cette mode de vie. Je cherche en premier les influenceurs qui le font sur les blogs, sur YouTube, ainsi sur Instagram, en me souvenant que j’ai aussi appris un des versets du Saint Coran sur la destruction de notre environnement (dans le chapitre 30 intitulé « Ar-Room », 41e verset) pendant mon temps à l’école.


J’ai commencé à prendre le sac réutilisable (parfois je mets toutes mes courses dans mon sac à dos) au premier en France, surtout en faisant des courses avec mon père quand j’ai séjourné à Lyon. Au début, on réutilise deux sacs en papier (ce qui est compostable) ou deux sacs plastiques des courses précédentes. Je me souviens qu’un autre jour (plus précisément avant que mon père soit allé à Chambéry), on a payé 20 centimes (à peu près IDR 3 100) pour un grand sac plastique de chez Monoprix. Le surlendemain, quand j’étais toute seule à Lyon, j’ai oublié de prendre mon sac plastique alors que tout le monde en a pris un ou plus pour ses courses. Donc, j’ai dû acheter un sac en cabas qui coûte 99 centimes (à peu près IDR 16 000). Mais voilà, enfin j’ai l’intention de le réutiliser en Indonésie.

À Paris, j’ai vu qu’il existe quelques magasins qui vendent des sacs réutilisables très chers, mais cela est vraiment un investissement pour l’avenir, surtout quand on adopte la mode de vie zéro déchet. Dans une restauration très bonafide (précisément au 9e arrondissement), un sac réutilisable coûte 20 euros (à peu près IDR 310 000) et je crois que cela s’est fait du matériel de très bonne qualité (c’est comme le canevas dont je ne connais pas le type). Dans un autre magasin (plutôt une boutique des outils, des vêtements, des papeteries, et des appareils ménagers) de la zone du Marais, le même sac coûte 2 euros (à peu près IDR 31 000).

Ce système est pareil dans mon pays. Il y a presque 3 ans que la tarification des sacs plastiques a été arrêtée à cause de l’inefficacité et la récolte de ses avantages et ses inconvénients. Une de mes professeurs m’a posé une question sur la place des déchets si on n’utilise que le sac réutilisable. Tout ce que je pense comme une réponse c’est d’abord notre tournure d’esprit sur les déchets qu’on produit tout le temps. « Ça coûte seulement IDR 200 (1 centime en euro), je vais payer quand même, au lieu d’acheter le sac très coûteux. », voilà ce qu’a dit un des Indonésiens, et la Terre sera toujours sale si notre esprit est comme cette citation-là. D’après moi, il faut que le sac plastique coûte plus que le sac réutilisable, pour que les gens se rendent compte des dangers du plastique, et pour que la Terre soit propre comme avant. C’est vrai aussi qu’il existe des matériels néfastes pour la santé dans le sac plastique, comme oxo-(bio)dégradable qui deviendra micro-plastiques entrant dans le corps des animaux marins et nous les consommons sans se l’apercevoir.


À Bali, je suis tellement fière d’une entreprise « AvaniEco » d’avoir créé des plastiques compostables, soit industriellement, soit à la maison, dont la plupart des choses sont faites à base de l’amidon du manioc. J’avais été donnée un sac bio-plastique lors d’un achat de granola un autre jour à Bandung, malgré les sacs en tissu que j’ai pris. Je n’ai pas encore fait une expérimentation sur mon sac bio-plastique quand il est mélangé avec de l’eau, mais tout ce que je sais, ce sac se décomposera en matériel organique étant bon pour la nature. Il existe aussi des verres en plastique et en papier qui sont compostables, mais pas à la maison, je ne sais pas comment composter de façon industrielle. Vous pouvez m’écrire et me corriger (de façon polie) dans un commentaire.


Enfin, je ne voudrais pas dire comment vous devez vivre. Cependant, si vous vous souciez vraiment de l’environnement, il vaut mieux que vous réfléchissiez deux fois avant de prendre le sac plastique que l’on vous donne pendant vos courses (dans ce cas : le premier principe de zéro déchet qui s’appelle refuser). Les principes de zéro déchet seront publiés après cette publication.

Priez-moi de toujours m'y engager !

@naragrandis